Bored to Death : Une série télé qui porte bien son titre. En 8 épisodes, Bored To Death nous emmerde en plus de ne jamais être drôle ou intéressant. L’idée de départ n’apporte ni humour, ni suspense dans ce qui aurait pu l’être un peu. Jamais on ne comprend où tout ça nous mène. Les sous-intrigues se perdent dans la brume et l’intrigue principale de chaque épisode ne nous intéresse jamais, jamais, jamais.
Terror Train : Un slasher dont je connaissait la réputation mais dont je n’avais jamais osé écouté. Tant pis pour moi!!! Ce film d’épouvante mettant en vedette une jeune Jamie Lee Curtis dans ses heures de gloire de Scream Queen est efficace, divertissant et possiblement un des meilleurs slashers des années 1980. Le film se passe sur un train, j’imagine que c’est là qu’ils ont eu l’idée du titre, où de jeunes ados libidineux se font décimer un par un par un meurtrier masqué. De bons acteurs mais un peu vieux pour jouer des post-ados, un David Copperfield avec un seul sourcil en début de carrière et un meurtrier terrifiant font de ce film une agréable surprise.
Slumber Party Massacre : Basé sur un roman féministe, ce film d’horreur en a gardé l’histoire et lui a enlevé toutes les sous-thèmes machistes. Slasher ayant mal vieilli et dont le tueur armé d’une perceuse à la longue mèche (c’est l’extention de son pénis! Oh symbolisme!!!!!) est risible, mal foutu et assez ronflant.
Slumber Party Massacre 3 : N’ayant pas réussi à mettre ma main sur une copie de SPM 2 et n’ayant pas réussi à apprécier SPM, me voilà en train de regarder SPM 3. Je ne crois pas avoir manqué quoique ce soit dans la suite de SPM puisqu’il s’agit ici, de nouvelles victimes, d’un nouveau tueur, d’un nouveau massacre et d’un nouveau party. Moins ça change et plus c’est pareil. L’arme du crime est toujours une perceuse à la longue mèche (puisque le tueur ne peut avoir d’érection! Oh symbolisme!!!!!!!!!!!!) que le tueur utilise comme s’il s’agissait d’une épée, donc un tueur assez idiot, des filles en sous-vêtements se trémoussent toujours devant la caméra, de jeunes garçons écervelés (de futurs victimes) ont toujours la libido dans le tapis et un absence total d’humour et de suspense font de SPM 3 la digne suite de SPM.
George Washington : N’ayant jamais abordé l’œuvre de David Gordon Green pour des raisons obscures, voilà que George Washington, film tourné avec 42000$ me jette par terre. Gordon Green se révèle un excellent metteur en scène avec une sensibilité étonnante, un directeur d’acteur talentueux et un metteur en scène avec un bon œil pour les images magnifiques. C’est à ce demander ce qu’il va faire derrière la caméra de films comme Pineapple Express et Your Highness. La musique et les images sont ensorcelantes tout comme la prestation des jeunes acteurs noirs en particulier celui qui joue George Washington, ce faux super héro d’un bled américain perdu dans une Amérique qui n’a tout simplement rien à foutre du petit peuple.
Not Quite Hollywood : Documentaire intéressant sur le cinéma de genre australien, Not Quite Hollywood est assez complet sur le sujet laissant la parole à a peu près tout les artisants ayant travailler sur les classiques australiens. Le seul bémol est d’y voir les interventions nombreuses de Quentin Tarantino (cinéaste américain ayant entre autre réalisé Pulp Fiction (Palme D'or 1994)) et n’ayant visiblement pas d’affaire là. Comme si le documentaire avait été fait avec son appuie alors qu’on se fout un peu des films autraliens devant lesquelles il s’est masturbé pendant toutes ses années.
Mondo Cane : Documentaire trash classique qui 50 années plus tard ne fait pas le poids autant en matière de trashitude que de documentaire. Une pure merde.
Lake Of Fire : Tony Kaye s’est forgé une bien mauvaise réputation lors de ses colères multiples à la sortie de son premier et seul film de fiction, American History X. Kaye VS Edward Norton, l’histoire à voulu que Norton en sorte victorieux et ce même s’il à multiplié son attitude de fils de pute sur d’autres productions (Hulk, Fight Club, The Italian Job, etc). Kaye quant à lui à multiplié son attitude de génie du 7e Art, titre qu’il s’est lui même donné, en ce comparant à Hitchcock alors que Hitch n’a jamais fait de pubs ou de dcumentaires, genres dans lequel Kaye se spécialise. Toujours est-il que Lake Of Fire est un documentaire de 3h dans un beau noir et blanc traitant d’avortement aux USA. Film assez choquant dans ce qu’il montre, Kaye ne prend jamais position, il se contente de capter des images et des interventions et laisse au spectateur le choix de prendre position. Kaye en montre beaucoup plus qu’il ne le faut(un avortement complet) et c’est ce qui fait la force de son film. Voir l’amérique de gauche et de droite se contredire et mélanger les arguments (homosexualité = pas bien alors que l’on traite d’avortement). Kaye peut être fier de son documentaire qui ne laissera personne indifférent.
La Vida Loca : Le documentaire sur les gangs de rue du Salvador par Christian Polveda, à ne pas confondre avec Mi Vida Loca de Allison Anders. Un film extrêmement violent où la plupart des gens que la caméra suit finissent pour la plupart assassinés avant la fin du documentaire. Film dur où Polveda s’est vraiment incrusté avec sa caméra dans ces gangs de rue au point où il a été assassiné par la suite. Ne donnant jamais d’explication sur les enjeux de cette rivalité entre les deux clans, on ne peut qu’être bouche bée devant autant de stupidités humaines.
Punk Rock Holocaust : Probablement un des pires films jamais fait, Punk Rock Holocaust est l’histoire d’un meurtrier qui tue des punk rockeurs lors de la tournée Vans Warped Tour. J’imagine que le DVD est disponible sur place seulement et les fans doivent s’en procurer une copie pour pouvoir y voir leur groupe de musique préféré se faire trucider à coup de manche de guitare. Jouer par des amateurs, le film est embarassant. Le montage approximatif rappelle ces films de CEGEP que personne n’a vu et le sang coule à flot de façon « sirop de maïs-esque ». La qualité de l’image laisse croire que le tout à été filmé avec une caméra-cellulaire. Pour ceux qui veulent voir le guitariste de Simple Plan mourir, je vous le recommande, sinon, oubliez que je vous ai parler de ce film.
Don’t Look Up : Tentative énorme de faire un film d’épouvante à l’européenne-70’s-style avec l’aide d’Eli Roth à la production et devant la caméra, ce film ronflant offre que du réchauffé et ce, de façon peu convaincante. Il arrive des choses, parfois, sans que le spectateur n’en comprenne la raison puisque de toute façon rien n’est expliqué. On se concentre sur la paranoïa du personnage joué par Kevin Corrigan qui a déjà mieux caché sa calvitie.
Strange Wilderness : Une idée de départ amusante qui laisse si on y pense un peu, vraiment un peu, l’imagination à plusieurs blagues. Malheureusement, les scénaristes n’ont pas pris le temps de réfléchir un peu, même pas un peu et nous on pondu une espèce de comédie pas drôle et mal chier. En plus d’y avoir aucune blague, le film présente des personnages antipathiques caricaturaux qui donnent l’impression de ne pas jouer dans le même film. Le rythme saccadé n’aide en rien les déficiences nombreuses du film qui donnent l’impression que le film est 8 ou 9 fois plus interminable que ses 82 minutes.
Slaughtered Vomit Dolls : Ah! Que dire? Il y a du vomi, des filles qui se font vomir pour l’amour du 7e Art. Il y a du sang, des actrices qui n’ont visiblement aucune inhibition. Quoi d’autre?… Il y a peu ou pas de talent derrière comme devant la caméra. Peu ou pas d’idée de ce qu’est un film, etc…
Last Airbender :Last Airbender c’est comme un film pour enfants avec des enfants acteurs qui jouent comme s’ils étaient des adultes, avec des sentiments d’adultes mais exprimé avec des dialogues d’enfant. Ce qui rend le tout très très confu lorsqu’arrivent des scènes d’action très adultes (des plans séquences prétentieux) avec le même niveau de violence qu’un film pour enfants, genre Tom & Jerry vont à la ferme! Alors la confusion devient d’autant plus complexe lorsque les enjeux d’adultes (genre écologie-machin-la-terre-est-en-danger-des-plantes-meurtrières-je-vois-des-morts-etc) sont exprimés par des enfants stoïques qui semblent avoir de la difficultés à utiliser des mots juvéniles aux connotations matures drôlements vides de sens. Alors on ajoute des effets spéciaux vachement chouettes pour que les enfants en aient plein les yeux alors que les adultes se grattent la tête quant à la signification de toute cette insignifiance.
Easy A : Librement et éloignement inspiré de The Scarlet Letter, Easy A est une des bonnes comédie pour ados de l’année et peut-être même tout simplement une des bonne comédie de l’année. Ne se prenant jamais au sérieux, le film devient une autocritique caché de l’amérique et ce à ses dépends. Attaquant plusieurs cibles à la fois (religion, homosexualité, avortement, adultère, MTS), Easy A n'est pas un grand comédie, il est la preuve que de temps en temps, Hollywood peut pondre des comédies drôles sans être insipides.
Wild Target : Comédie Britannique ratant son coup a à peu près tout les niveaux. La faute n’est certainement pas attribué à Bill Nighy, égal à lui même ou à Emily Blunt, radieuse et incroyablemement belle mais plutôt au scénario assez médiocre ne sachant jamais trop où il veut en venir. De plus le petit roux et ami de Harry Potter y joue son premier rôle post-Potter avec des résultat navrant. Pas une grande carrière en vue pour le petit bonhomme.
Predators : Predators est une tentative de ramener le Predator dans son propre univers plutôt que celui de Alien VS Predators. Nimrod Antal et Robert Rodriguez essaie donc très fort de ramener le tout vers l’univers d’origine, celui de la jungle de John Mctiernan avec Schwarzie, comme si Predator 2 n’avait jamais existé alors qu’il est une bonne suite et une suite logique de l’original. Danny Glover n’est pas Schwarzenneger mais Adrien Brody non plus. Antal semble avoir des idées mais ne semble pas trop savoir comment bien les exploiter. Le film veut tellement ressembler à l’original qu’il multiplie les clins d’œil inutiles(la mitrailleuse de Jesse Ventura, des allusions à Dutch, etc) comme si le public cible était avant tout les fans boys et les geeks. Larry Fishburne se ridiculise dans un segment ne servant que de remplissage au 2e acte. Mais il ne se ridiculise pas autant que Brody qui passe son temps à tout expliquer ce qui s'y passe et Topher Grace qui cherche encore à prouver qu'il s'est jouer alors qu'il ne démontre que le contraire.
Never Get Busted : L’ex-agent Barry Cooper de la police du Texas nous offre ce vidéo instructif (le plus grand vendeur DVD non-fiction ou presque aux USA en 2010) sur comment bien cacher sa majuana et ne pas se faire attraper par la police. Apprenez ce qu'il faut dire lorsqu’un policier vous arrête, où dans la voiture cacher vos possessions, comment bien cacher l’odeur du cannabis, etc… Oui, Barry Cooper est fort sympathique, oui il fait ceci pour vous les fumeurs de drogues, oui Cooper prépare la sortie d’une suite au DVD.
Dedication : Premier film réalisé par Jutin Théroux, cette comédie dramatique est intéressante pour ses personnages joué par des acteurs en forme (Tom Wilkinson, Billy Crudup et surprenenment Mandy Moore). Même si les personnages sont très antipathiques, la force du film réside dans l'humanité qu'ils cachent et ne demandent qu'à sortir. Pas un film joyeux mais une sensibilité qui rappelle les premier films de Hal Hartley.
Sin Nombre : Une version fiction du La Vida Loca de Polveda, le film ressemble plus à El Norte de Gregory Nava qu'à un drame crimino-social. Le réalisateur mêle les cartes et son approche ne nous convainc jamais sur les raisons pour lesquelles son protagoniste veut changer de vie et les raisons pour lesquelles il a cette vie de « thug ». On ne comprend jamais pourquoi ces gangs de rue existent en Amérique du Sud ni pourquoi quelqu’un veut bien en faire partie. On doit prendre pour aquis que de tel membres sont dangereux (ils ont des tatoos au visage après tout) et viennent probablement d’une famille pauvre. Ce que semble nous dire Cary Fukunaga avec ce film c’est qu’en Amérique Latine on a le choix de faire partie d’une gang de rue ou bien essayer de traverser la frontière américain de façon illégale pour avoir une belle vie. Le film n’est pas forcément mauvais, il est simplement un mauvais hommage à Polveda, un document socio-politique mièvre et il puise son intrigue sur le film de Nava vieux de 20 ans sans jamais chercher à l’actualiser. Après City Of God, je crois qu’on a compris que des enfants de 9 ans avec des fusils, c’est dégueulasse. Il faudrait peut-être nous présenter autre chose.
Accident : Cette production Johnnie To démare plutôt bien mais une rupture de ton en milieu de parcours rend le film beaucoup moins intéressant et la finale en plus d’être risible, est maladroitement écrite. Le film met en scène Louis Koo dans le rôle du chef d'un organisation se spécialisant dans le meurtre déguisé en accident. On a droit a des scènes un peu comme dans Final Destination, des accidents habillement misent en scène. Par contre, le personnage principal finit par se sentir traqué, épié, espionné par un concurrent qui veut sa peau. Il devient alors paranoïaque et s'enferme chez lui tout en épiant ses voisins, un peu comme Gene Hackman dans The Conversation, il devient méfiant mais beaucoup trop et de façon abrupte. Et cette finale symbolico-machin n'aide en rien le film.
The Devil’s Chair : Film d'horreur essayant énormément d'être original et différent mais ne réussissant jamais à n'être rien d'autre que prétentieux, mal écrit et stupide. Les acteurs font ce qu'ils peuvent avec des dialogues pauvres jamais réfléchis. Une narration post-moderne qui parle directement au spectateur devient très vite insupportable. Les pivots scénaristiques sont risibles. C'est dommage car le film offre un visuel assez angoissant dans sa seconde partie.
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