Wednesday, September 8, 2010

Cette semaine j'ai vu....

J’ai pris un mois pour conconcter une nouvelle liste de films à voir et/ou à ne pas voir….

Timber Falls : L’histoire d’un couple qui part en camping et qui tombe sur des rednecks pas gentils. Le film commence assez bien, l’acteur principal n’est pas très talentueux mais à une certaine présence, quelques surprises interéssantes et puis…. tout se dégonfle, les personnages accumulent stupidités et illogismes. Tout ça se termine de façon bien convenu et frole parfois l’insipidité.

Lie To Me (saison 2) : L’idée de départ de Lie to Me est très interéssante, Cal Lightman (Tim Roth) peut lire les tics nerveux des gens et ainsi savoir s’ils mentent. Malheureusement la première saison ne sait pas quoi faire de cette idée après 3 épisodes. Par contre, la prestation époustouflante de Roth, les personnages secondaires et les jambes de Jennifer Beals rendent le tout sympathique. Avec la 2e saison, les créateurs ont tout simplement décidé de s’amuser avec le concept. Sympathique.

Lasko : Death Train : J’ai vu ce film 2 fois en 3 mois sans m’en rendre compte avec 2 titres différents. Ce n’est que dans les 10 dernières minutes que je m’en suis aperçu….
Bref, un film de moine karateka sur un train comme on en voit si souvent, fait de façon compétente mais peu prenante.

Ellie Parker : Tourné à la base comme un court métrage/démo/portfolio/machin pour mousser la carrière de Naomie Watts et probablement celle du réalisateur/acteur Scott Coffey, ce trop long et trop soporifique film tourné en DV est une perte de temps. Pseudo-comédie difficilement drôle, cette suite de scènes incompréhensibles brûle la rétine.

Trilogie Warhol/Morissey

Flesh : Morissey filme Joe D’allesandro à poil dans un appartement pendant 90 minutes. Du cinéma amateur à micro-budget avec tout ce que cela implique de mauvais raccords et mauvaise piste audio.

Trash : Avec un peu plus de budget, Morissey filme D’allesandro à poil dans un appartement et habillé dans la rue. Plus intéressant que Flesh et moins amateur.

Heat : Pseudo-remake de Sunset blvd, Morissey a prit de l’expérience et c’est tant mieux. Le film est un peu daté et les acteurs laissent parfois à désirer.

Heartless : Film le plus mainstream de Phlip Ridley qui nous donne un film à tout les 15 ans environ. Tout ses thèmes chers s’y trouvent et on peut y reconnaître son obsession des forces du mal. On oubliera une fin un peu baclée et des coins tournés rondements, grand public oblige, puisqu’un Ridley se fait si rare.

Gentlemen Broncos : Jared Hess a un talent pour les génériques d’ouvertures, pour les idées farfelues. Par contre, ces comédies qui mettent en scène des losers sympathiques ne sont jamais drôle. On est supposé rire aux dépends des personnages plutôt que des situations dans lesquelles ils se trouvent et ça, ce n’est jamais une bonne idée. Gentlemen Broncos, en plus d’être ambitieux, est un gros foutoir pas comique et un peu débile.

The Expendables : Film voulant à tout prix qu’on ne le prenne pas au sérieux, alors il multiplie les trous scénaristiques et autres incohérences aux dépends d’un soi-disant trip nostalgique. Hommage aux films d’action des années 1980 filmé avec les méthodes et le style des années 2000, ce film n’est en rien le plaisir jouissif qu’il croit être. Des acteurs/personnages absent pendant plus de la moitié du film, des scènes d’action molles, un vilain pas terrible, des détours ridiculements inutiles du genre Jason-Statham-a-une-blonde-et-on-s’en-crisse, une hésitation palpable sur le ton et le style etc… Dolph Lundgren nous prouve encore une fois qu’il est celui avec le plus de talent de cette bande d’acteurs aux muscles surdimensionnés et anachroniques. Dans un registre hommage années 1980, je crois que Fair Game était plus près de ce que Stallone croit nous servir avec The Expendables.

Birdemic : Les mots me manquent… Un compagnon pour The Room. Un amateurisme gênant. Une bande son atroce. Un montage moins qu’aproximatif. Un message écolo-machin-truc barbant et pas subtil. Des acteurs dignent d’une pub de l’institut linguistique, Des effets spéciaux embarrassants. UN PUR CHEF-D’ŒUVRE!!

Drunks : Adaptation de la pièce de théâtre du même nom, cette suite de vignettes ressemble à un numéro d’acteurs où chacun essaient, sans trop forcer la note, d’être plus désagréables les uns que les autres.

Death Sentence : La version non-censurée. Film étrange par son incapacité à démontrer ce qu’il veut vraiment démontrer et où le talent de James Wan derrière la caméra (le fameux plan-séquence dans le stationnement) est supérieur au scénario qu’il met en scène et où le message du film se perd dans une suite de scènes violentes réalistes mais commis par des personnages cartoonesques. Beaucoup de qualité que les films du genre n’ont habituellement pas mais plein de défauts.

Doghouse : Jake West se spécialise dans les comédies gore un peu stupides pour ainsi cacher son manque de budget, de point de vue et de talent. Cette fois, West à pris de l’expérience et arrive avec son film le plus aboutit mais c’est peu dire. Sorte de buddy-movie où les hommes sont des ados attardés ayant peur de l’engagement et doivent affronter une hordes de femmes zombies dans un village fantôme. Les femmes sont des castratrices et les hommes, lorsqu’ils sont en bande, sont ce qu’il y a de plus beau semble nous dire West. Pas subtile et (un peu) amusant.

Class Of Nuke’em High : Un classique de Troma pas aussi mauvais que la plupart de leur film mais quand même….

Class Of Nuke’em High 2 : Suite de l’autre avec beaucoup de stock shots du premier film pour boucher des trous et faire du remplissage.

Class Of Nuke’em High 3 : Suite logique des 2 autres où encore plus de stock shots remplissent encore plus de trou.

Grown Ups : Surprenement meilleurs que The Expendables même si les deux films n’ont rien à voir l’un envers l’autre sauf l’idée de réunir une bande d’acteurs has-been. Le film semble trouvé son humour dans une suite de scènes où les protagonistes passent leur temps à s’insulter.

The Killing Room : C’est la mode en ce moment de tourner des films où 8-9 protagonistes se réveillent dans une salle toute blanche, filmé à leur insu et où ils doivent faire des choses pour rester en vie. Meurtres, engueulades et tout plein d’autres affaires plates sont au menu.

The Nines : Film en trois parties où dans chacune d’elle les mêmes acteurs reviennent pour y jouer des personnages différents. Mais sont-ils différents? Pas super intriguant puisqu’il n’y a pratiquement aucun lien entre les parties (sauf pour les acteurs), alors la finale tombe un peu à plat puisqu’on a l’impression que le film a deux parties en trop…et que les thèmes biblico-religio-patentes sont un peu trop appuyé.

Soul Kitchen : Première incursion dans la comédie grand public pour le talentueux Fatih Akin, Soul Kitchen, comédie pas drôle et embarassante vu la filmographie antérieur de Akin, est la preuve que faire rire, c’est dur.

Universal Soldier : Regeneration : Van Damme à refusé The Expendables pour jouer dans cette 3e suite officiel au film de Roland Emmerich alors que Lundgren, lui, à accepté les deux films. Universal Soldier : Regeneration est tout ce que le film de Stallone n’est pas. Probablement le meilleur film d’action de l’année à être sortie directement en DVD. Les scènes d’action sont magistralement mise en scène, la photographie donne un ton froid qui sied parfaitement à l’univers du film ainsi qu’au jeu des acteurs. Peut-être un peu trop violent pour être un bon divertissement, ce film est la preuve que l’on peut faire des films d’action solides avec un budget très réduit si on y met de la passion. Mets ça dans ta pipe, Sylvester.

The Ghost Writer : Probablement le meilleur film de Roman « j’aime les très très jeunes filles » Polanski depuis Frantic. Ce thriller politico-machin est prenant, bien joué et très bien mis en scène. Efficace.

Waz : Film d’horreur comparé à tord à Saw. Rien de bien original mis en scène de façon compétente et bien joué par Stellan Skarsgard, Tom Hardy, Selma Blair et Melissa George. Bien.

Shuttle : Une idée de départ parfaite pour un court métrage, le film s’étire inutilement multipliant les stupidités des protagonistes de façon inaceptable.

The Dead Ouside : Sorte de 28 Days Later bas de gamme.

Hackers 2 : Il y a pire acteur que Skeet Ulrich, il y a Skeet Ulrich avec une moustache. Suite-mais-vraiment-pas-du-tout du film de Iain Softley, Hackers 2 se concentre sur l’histoire vraie de Kevin Mitnick et du policier qui a voulu l’arrêter. Un film extrêmement démodé, ayant mal vieilli même s’il fut tourné en 2000 grâce entre autre à une direction artistique inexistante.

Dark World : Ayant mélangé le film Dark World pour le film Dark World, j’ai du me contenté de celui-ci où Michael Paré se débrouille très bien dans un film noir malhabile et mal joué. La finale est une insulte à tout ceux dont le QI dépasse 7.3.

Knife In The Water : Premier film de Roman « elle était conscentente » Polanski, ce simili-thriller en espace clos (un voilier) n’est pas à une surprise près. Le film ne va jamais dans la direction que l’on croit qu’il va prendre et c’est tant mieux ainsi.

Salvage : Bof…des infectés/zombies dans une balieue. Une mère pète des gueules pour retrouver sa fille enfermée dans la maison en face. Ça a l’air chouette…mais non.

Dante 01 : Caro sans Jeunet c’est un peu plate.

2019 After The Fall Of New York : Co-production italo-française tourné en anglais où des maquettes de New York maladroitement filmées font souvent rire
dans ce sous-Mad Max remplie d’action et de crânes qui explosent.

Ogroff Mutilator : Rien ne m’a préparé dans ma petite vie bien rangée à ce film d’horreur français. Je me croyais invincible, imunisé et voilà qu’arrive ce film vieux de presque 30 ans, tourné pour, j’imagine, 4.26$ dans le bois environnant le chalet des grand-parents ou d’un oncle du réalisateur/acteur/scénariste/producteur/caméraman/monteur. Le film a visiblement été tournée sur plusieurs années puisqu’on peut y déceler un début de direction scénaristique après les 30 premières minutes. De plus, techniquement, le réalisateur devient plus à l’aise au fur et à mesure que le film avance. Par contre n’allez pas croire que le film devient bon ou interessant pour autant. Le montage son est déficient du début à la fin, préférant une bande sonore musicale plutôt que des dialogues puisqu’à chaque fois que quelqu’un ouvre la bouche, la synchro n’est pas de mise et la musique s’éteint de façon drastique créant une gêne forte, forte forte pour le spectateur courageux.
Que dire du montage image tout à fait incohérent où pratiquement jamais on ne peut comprendre qui fait quoi, quand et où et à qu’elle heure du jour puisque tout ça change entre deux plans. Le film gagne des points pour être probablement celui où le plus de mains ont été coupé. Ogroff (nous l’apellerons Ogroff)donne un coup de hache (son arme de prédilection, il se masturbe avec quand même) sur le bras d’une victime : bang une main qui tombe, Ogroff donne une coup de hache dans l’omoplate d’une victime : bang, une main qui tombe, Ogroff donne un coup de hache dans le ventre d’une victime, bang : une main qui tombe, Ogroff, de jour, donne un coup de hache, de nuit, sur du gazon : bang, une main qui tombe en plein jour. Il est comme ça, Ogroff il coupe des mains et il peut changer le jour et la nuit comme bon lui semble.

Crackerjack : Comédie Australienne à propos d’un tournoi de pétanque.

Aquarium : C’est la mode en ce moment de tourner des films où 8-9 protagonistes se réveillent dans une… Cette fois au tour d’un français de prendre le concept Cube-esque et essayer de lui donner une twist interéssante. Film pauvre visuellement où une image délavée en post-prod ne lui rend pas justice et où les effets de montage médiocres tue le film. Des simili-acteurs débitent des pseudo-dialogues atroces et tellement clichés que le réalisateur ne semble pas s’être posé la question : est-ce que c’est réaliste? Prenant??Plein de rebondissements excitants? Non, il s’est dit : C’est hot! Il y a un message anti-mondialisation!

Dogs In Space : Film culte Australien mettant en vedette un Michael Hutchence pré-strangulation (blague de mauvais goût). Une ambiance punk,, une attitude crade, des images sales et la musique qui va avec.

Baby of Macon : Pour prendre les mots du tata dans ma classe au CEGEP n’ayant vu qu’un film de Peter Greenaway : C’est bon en sale du Peter Greenawitch! Il aurait trouvé le temps bien long en visionnant ce théâtre filmé un peu longuet mais bien maîtrisé et contenant les thèmes typiques de Greenaway.

Made In Britain : Tourné pour la BBC ce film sur la délinquance juvénile du point de vue d’un anarchiste demeure actuel même 30 ans plus tard. Tim Roth dans son premier grand rôle est génial.

Elephant : Moyen métrage d’Alan Clarke (Made in Britain) visuellement spectaculaire au point ou Van Sant en à copié le style et le titre pour son propre film Elephant. Traitant de la série de meurtre en Irlande du Nord dans les années 1970, ce film est plus poétique qu’un constat politico-historico-social juste,

Newcastle : Genre de Blue Crush australien avec des blondinets à la place de Kate Bosworth. Un drame tout ce qu’il y a de convenu avec une finale un peu abrupte.

The Wog Boy : Comédie classique australienne pas subtile mais drôle. Peut-être qu’être australien aide à la compréhension de plusieurs blagues mais il n’en demeure pas moins que The Wog Boy est amusant et peut être l’équivalent d’un De Père en Flic pour nous.

Strange Bedfellows : Comédie australienne avec nul autre que Paul Hogan, ce pseudo-remake de I now Pronounce you Chuck and Larry est beaucoup plus drôle que ne l’était la bouse avec Adam Sandler. Même s’il accumule les clichés typiques de la comédie homosexuel, la force de Strange Bedfellows réside dans les dialogues remplie de jeux de mots, de sous-entendu et de qui pro quos.

Fist Power : Film d’arts martiaux hong kongais meilleur que la plupart des films d’action américains mais assez décevant surtout à cause du montage un peu trop vire-voltant laissant le spectateur pantois devant certains combats incompréhensibles. Du sous-Jackie Chan.

Benny’s Video : Michael Haneke est très moralisateur, ce qui lui donne des airs de supériorités ou une certaine prétention. Mais au-delà de tout ça, ces films sont comme des coups de poing dans la gueule, il met toujours le doit sur le bobo et dénonce la société dans laquelle il vit. Peut-être n’est-il pas prétentieux et on le croit ainsi parce qu’il pointe nos défauts.

Nine Dead : C’est la mode en ce moment de tourner des films où 8-9 protagonistes se réveillent dans une… Nine Dead essaie fortement de déjouer les clichés du genre mais se pète la gueule d’aplomb avec des acteurs mauvais qui campent des personnages caricaturaux typiques au genre. Pas un seul n’essaie de s’entraider tout le monde s’engueule tout le temps pour rien rendant le tout énervant. Que dire de cette finale mal monté, anti-climactique et insatisfaisante.

Scott Pilgrim VS The World : Jamais on aurait pu croire que Edgar Wright avait le talent et la vision pour crééer des images aussi sublime, un montage aussi parfait et survolté qu’on se croirait en plein dans un jeu vidéo, pas que Wright ne soit pas talentueux mais sa filmographie ne laissait présager en rien un film comme celui-ci. Scott Pilgrim n’a aucun temps mort, l’humour, très drôle, fonctionne mais tout ça est, malheureusement, une coquille vide. Outre le fait que Scott Pilgrim n’est pas un personnage sympathique, il n’est antipathique que parce qu’il nous rappelle nos défauts, nos faux pas, etc, le film manque un je-ne-sais-quoi qui l’empêcherais de devenir redondant..tel un jeu video.

Vampire Diary : Il y a dans le genre « films de vampires » de très très très mauvais films. Vampire Assassin par exemple où un afro-américain bedonnant se prend pour Blade dans un habit en pseudo-cuir/sac de poubelle. Mais rien n’égalera jamais ce Vampire Diary où l’on suit une documentariste retraçant sa rencontre avec une vampire. Tourné comme Blair Witch Project avec encore moins de budget, c’est dans le point de vue que l’on perd le spectateur puisqu’on ne sait jamais qui filme, qui filme quoi et qui filme pourquoi quoi quand. Le film est une suite de scènes n’ayant apparement aucune suite logique sauf pour voir des seins et de l’amour entre femmes. Sans véritable point de vue, sans véritable ligne directrice, sans véritable talent autant devant que derrière la caméra, ce Vampire Diary est une honte au 7e Art.

Obsessed : Film dans la lignée de Fatal Attraction ou The Hand That Rock The Cradle, donc tout simplement anachronique en 2009-2010. Pas mal moins con qu’on pourrait le penser, ce thriller sans grande surprise est également joué de façon beaucoup moins terrible qu’il ne le laisse présager.

Porno Shoot Massacre : Le titre dit tout…. En fait presque tout, le titre n’indique en rien que le meurtier porte un masque risible, croisement entre Jason et Michael Myers, que les acteurs sont embarassants, que la mise en scène est inexistante et que le film n’a pas tout à fait…. non, finalement, le titre dit tout.

39 A film by Carrol McKane : Gary Sherman fait des films depuis au moins 30 ans il a d’ailleurs réalisé le pseudo-classique Dead & Buried, alors rien n’explique pourquoi ce 39… semble avoir été fait par un étudiant de CEGEP. Cette inième version en 5 ans du tueur-psychopathe qui se filme en torturant ses victimes est une bourde phénoménale. Sherman croit faire l’étude de la psyché d’un psychopathe alors que la mise en scène pauvre, un sous-sol remplie de caméras vidéo, et la prestation extrêment embarassante et risible du protagoniste n’aide en rien ce film et le range dans la catégorie des « films amateurs ». Le genre de film où le canevas de base ne fonctionne tout simplement pas.

Prime Cut : Ce thriller d’action très 70’s à-la Mr Majestik est un excellent divertissement. Quelque part, si on lit entre les lignes un message anti-capitaliste s’y glisse sinon c’est le classique : Œil pour œil pas très subtil en surface. Lee Marvin au sommet de sa « coolité »

Cocaine Cowboys : Documentaire vraiment interessant sur le cartel de cocaine de Miami au début des années 1980. Entrevues avec les gens impliqués dans le cartel, les policiers ayant travaillés sur le dossier et images d’archives à l’appui, ce documentaire a tout pour lui…sauf cette mise en scène rapide aux images très post-moderne en 2D et à la musique cool qui dans un film comme le Z-Boy and Dogtown de Stacy Peralta accentue l’ambiance, l’époque et la scène(skateborad et surf) du sujet alors qu’ici ou dans Manda Bala par exemple une mise en scène du genre glorifie le sujet, ce qui va à l’encontre, je l’espère, de ce que le documentariste souhaite. Un très bon film malgré tout.

Return To Sleepaway Camp : N’ayant pas vu Sleepaway Camp 1, 2 et 3 depuis au moins 15 ans, je m’attendais au pire avec celui-ci, croyant à un remake. En fait, il s’agit du 5e film de la série, donc il existe un Sleepaway Camp 4 dont j’ignorais l’existence. Le réalisateur et la plupart des acteurs du premier opus reviennent pour un film très 80’s. Les 15 premières minutes sont à s’y méprendre. La réussite du film provient du fait que son manque de sérieux et son côté un peu kitsh est entièrement assumé et le ton donné autant par les acteurs et les dialogues sont juste et ne tombe jamais dans la parodie. Le film n’est pas bon pour autant mais dans cette époque où le moindre film ne voulant pas se prendre au sérieux (Filière 13, The Expendables, etc) le ton n’est jamais aussi juste et réussi que dans Return To Sleepaway Camp.

Johnny Mnemonic : La version longue. N’ayant pas vu le film depuis 15 ans, j’avais oublié que Takeshi Kitano y jouait le vilain. Par contre, je me souvenais à quel point le film était pénible par son manque de vision, de budget, de direction, de cohérence. D’ailleurs Robert Longo n’a pas fait de film depuis. Tourné à Montreal pour un budget risble étant donné les ambitions du projet, les effets spéciaux non aboutits et le manque incroyable de vision et de direction artistique détruit ce qui aurait pu être un bon film de science-fiction basé sur un roman de William Gibson.

District 9 : Les 40 premières minutes du film m’ont donné l’impression de voir This Is Spinal Tap. Le faux documentaire paraissait beauoucp trop ironique pour être interessant et sérieux, mais lorsque le réalisateur laisse tombé ce côté faux-doc pour une raison que j’ignore, le film prend son envol et devient quelque chose de bien. Sorte de croisement entre Enemy Mines et un drame social. Dommage qu’il faut encore une fois un méchant de service, j’avais l’impression de revoir Green Zone. Impressionnant mais loin d’être parfait.

King Of Fighters : On m’a chaudement reommandé ce film basé sur un jeu vidéo dont j’ignore l’existence. Des acteurs en cartons débite des dialogues figés et débiles à propos d’une autre dimension où ont lieu des combats tout aussi figé et chorégraphié par un enfant de maternelle B. Un agent de la CIA passe son temps à dire qu’il est dans la CIA tout en zezayant est le point fort du film, lui enlevant toute crédibilité comme acteur et comme agent de la CIA. Ray Park prouve sont talent extrêment limité en tant qu’acteur. Les cadrages aux angles biscornus, les flash backs avec narration et les effets de montage cheap achèvent le spectateur qui s’en veut de ne jamais pouvoir ravoir les 90 minutes qu’il a perdu en visionnant ce navet. Dans la lignée de Dragonball.

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